GESTES QUI SAUVENT
Chacun d’entre nous peut être confronté, à n’importe quel moment et n’importe où,
à un arrêt cardiaque. Victime, proche d’une victime,
témoin : le cours de notre vie en sera changé.
Chacun d’entre nous peut être confronté, à n’importe quel moment et n’importe où,
à un arrêt cardiaque. Victime, proche d’une victime,
témoin : le cours de notre vie en sera changé.
Pratiquer le massage cardiaque et utiliser un défibrillateur s’il est disponible.
Quelques heures de formation suffisent pour apprendre ces gestes simples. Il faut que tous les Français s’initient aux gestes de premiers secours, comme on apprend l’alphabet ou la conduite.
Depuis mai 2007, toute personne a le droit d’utiliser un défibrillateur automatisé externe. C’est un grand progrès. Ce n’est pas suffisant : il faut multiplier la présence de ces appareils simples et extrêmement efficaces dans les lieux publics, les commerces et les entreprises.
Il faut pratiquer un massage cardiaque, qui permet de compenser l’arrêt du cœur par une action manuelle permettant de poursuivre l’envoi du sang dans l’organisme, pour continuer à irriguer tous les organes. Enfin, si les défibrillateurs automatiques utilisables par le grand public se sont multipliés ces dernières années, il reste néanmoins important de lever les appréhensions liées à leur utilisation. Elle ne peut pas entraîner de problème particulier, le défibrillateur ne se mettant pas en marche si son utilisation n’est pas nécessaire.
La victime perd connaissance, tombe, elle ne réagit pas quand on lui parle, quand on la stimule.
Sa respiration est inexistante (la poitrine ne se soulève pas) ou très irrégulière.
Oui, lorsque la cause est un infarctus du myocarde, le sujet peut présenter une douleur thoracique prolongée pouvant s’étendre jusqu’aux bras, une sensation d’oppression, de serrement voire d’écrasement.
En dehors de l’infarctus, l’arrêt cardiaque peut être précédé de palpitations ou d’un malaise général, mais il peut aussi survenir brutalement.
90 % des arrêts cardiaques chez l’adulte sont dus à une cause cardio-vasculaire. Le plus souvent, il s’agit d’une fi brillation ventriculaire, c’est-à-dire un trouble du rythme cardiaque correspondant à des contractions rapides, irrégulières et inefficaces des ventricules du coeur.
Il existe aussi d’autres causes : noyade, électrisation, intoxication, hypothermie, overdose, insuffi sance respiratoire aiguë…