Marches – Saison 2022-2023
(Archives)
La première marche, pour cette nouvelle saison qui commence, a eu un franc succès : nous étions 20 au départ, malgré un temps très incertain (très nuageux et quelques petites, mais rares, gouttes de pluie).
De plus la marche avait été choisie pour sa proximité d’Alès et un parcours au maximum ombragé (marche prévue alors que nous étions encore en période d’assez fortes chaleur) et pour cela elle présentait quelques difficultés pour une marche de reprise.
Tous les marcheurs s’en sont bien sortis, même s’il nous a fallu parfois faire quelques efforts pour passer les obstacles !!
Au final une marche réussie, malgré un temps fort maussade et un assez bon niveau de difficulté qui a nécessité 3H20.
Mardi 20 septembre, 8H40 comme prévu, nous étions 27 à St Julien de Cassagnas, pour cette marche de plus de 9Km, mais sans difficulté côté dénivelé.
De plus, nous avons bénéficié d’un temps « impeccable » : soleil, léger vent, température juste « comme il faut ».
Nous avons donc parcouru la plaine au nord d’Alès; tout au long du chemin, des animaux, des champs, de jolis mas plus ou moins restaurés. Nous sommes allés jusqu’à Auzon (Commune d’Allègre les Fumades), puis retournés vers St Julien en longeant l’Auzonnet.
Arrivés presque à St Julien nous avons fait un aller-retour jusqu’à la cascade qui se situe à 450m de la route par un agréable chemin sous des grands arbres.
Juste avant la cascade un imposant viaduc ferroviaire qui laissait passer plusieurs lignes avec 2 voies : la ligne Alès-Salindre-St Ambroix-Bessège (qu’il est question de ré-ouvrir) et la ligne Beaucaire-Uzes-Le Martinet.
Après ce petit détour qui méritait le coup d’œil, on remonte au village de St Julien et nous sommes de retour au parking après 3H de marche, la tête pleine de découvertes, les jambes pas trop éprouvées et le cœur bien entraîné.
Encore un temps clément ce matin du 27 septembre. Aujourd’hui nous sommes 22 au départ, à Deaux (9 H moins 5). On commence par traverser le village où l’on voit, comme dans beaucoup d’autres, d’importants efforts de restauration et d’embellissement des rues et des maisons.
On emprunte ensuite des petits chemins qui longent un assez grand nombre de maisons neuves, parfois encore en cours de finition et où l’on pense que les propriétaires ont voulu venir s’installer au calme tout en étant à proximité d’Alès et même de Nîmes avec la 2×2 voies.
Puis l’on descend jusqu’à la « Droude » (le nom viendrait du terme gaulois « druta » signifiant « vive, exubérante »). Cette petite rivière (23 Km) prend sa source aux abords de St Just et Vacquières et se jette dans le Gardon à Brignon. Lors des épisodes cévenols elle peut se montrer redoutable mais pour l’heure, c’est le calme plat.
On se dirige ensuite vers Monteils pour passer à proximité du circuit en terre batue et nous n’irons pas jusqu’au village : retour vers Deaux en passant par Campagnac où nous retraverserons La Droude, toujours aussi calme, avant de remonter (en douceur, sous les arbousiers) à Deaux, arrivée par la « Zone d’Activités », récemment créée, qui a entainée un petite déviation du chemin initial.
Nous étions de retour juste avant 11 H 1/2.
La sortie de ce mardi 4 octobre se déroule à Aujargues, tout à côté de Sommières, avec pour but d’aller jusqu’aux carrières de Junas, là ou se déroule chaque année au mois de juillet un festival JAZZ à JUNAS.
Cette marche, un peu éloignée d’Alès, était prévue à la journée, avec pique nique calculé (temps/distance) au niveau des carrières.
Nous étions 16 au départ, avec un temps magnifique, et même un peu chaud, notamment en fin de parcours lorsque l’ombre des arbres nous a manqué.
On part du parking du foyer communal, sur la route de Junas, on passe devant le château d’Aujargues, puis on quitte la route pour partir sur des chemins plus paisibles, en direction de Villevieille et Sommières.
On passe devant « Le Pavillon », ferme annexe du château et son pigeonnier sur lequel figure « 1699 », date probable des travaux du château construit sur les bases d’un ancien château médiéval.
On redescend ensuite dans le vallon du ruisseau des Corbières, avec Villevieille sur l’autre rive, perchée sur sa colline. Dans la plaine quelques manades avec des taureaux de camargue.
On accède ensuite à la voie verte très bien aménagée : c’est l’ancienne ligne de chemin de fer entre Nîmes et Sommières, ligne à 1 seule voie. Voie verte qui va de Sommières à Caveirac.
La voie verte, dans l’autre direction, part de Sommières en direction de Quissac, traverse un tunnel et vas jusqu’à Lecques. Mais les travaux sont en cours pour continuer vers Vic le Fesc et poursuivre jusqu’à Quissac et faire la jonction avec la voie verte existante Quissac-Sauve et au-delà.
On emprunte donc la voie verte, direction Sommières. On la quittera au niveau du Moulin de Corbières ou l’on découvrira les reste du moulin ainsi que les ruines d’un ancien habitat tout autour.
On monte ensuite vers Junas, on passe devant un ancien moulin à vent avant d’arriver à Junas. Là on descend faire le tour des anciennes carrières, on longe une partie encore en exploitation (reprise de l’exploitation en 1984, après 40 ans d’arrêt).
On fera notre pique-nique dans les anciennes carrières (photo ci-dessus), là ou se déroule le festival de jazz en plein air, au mois de juillet, depuis 1993.
On ressortira des carrières pour retourner sur la voie verte et partir en direction de Nîmes, jusqu’à la mare de « La plaine du couvent », Espace Naturel Sensible de protection de près de 70 espèces d’oiseaux.
On traverse alors des vignes pour retourner à Aujargues, malheureusement il n’y avait plus (ou presque plus) de passages ombragés.
Nous y sommes néanmoins arrivés et avons terminé par la visite du vieux village d’Aujargues.
Impressionnant rassemblement que cette « Marche Bleue » organisée par la municipalité d’Alès.
L’objectif était de réunir les jeunes et les plus âgés pour participer à cette marche, à la recherche de lieux historiques comme l’ancienne caserne Thoiras, l’ancien lycée Jean-Baptiste Dumas, la cathédrale Saint-Jean-Baptiste ou l’ancien Palais épiscopal.
Objectif atteint avec environ 500 participants, la rencontre multi-générationnelle était bien partie : participation de nombreuses écoles, d’associations et autres public. Certes, cette marche n’avait pas vraiment un aspect « rando », mais plutôt « promenade », mais il était important pour nous de participer : le club Cœur et Santé d’Alès y était avec une vingtaine de présents.
Après 2 heures de marche dans la ville, encadrés par la police municipale chargée de la circulation et de la protection des marcheurs, tout le monde se retrouvais sur la place de la Mairie pour chanter, danser et profiter du goûter pour les enfants, puis les parents et les grands parents !!
Journée réussie sous un ciel généreux.
Nous étions 25 ce mardi matin à 8H30, centre sportif des Vaupiannes à St Privat des Vieux. Il y avait un autre invité qui nous a accompagné tout au long de la marche : le brouillard.
Compte tenu du nombre de participants, nous avons essayé l’organisation envisagée lors d’une réunion de l’ensemble des marcheurs. Il avait donc été envisagé le déroulement suivant :
Départ en deux groupes, ceux qui se sentent de marcher un peu plus « fort » partent devant et distancerons naturellement les moins rapides, ce qui devrait se faire plus ou moins automatiquement.
Il y a deux guides munis de la trace gpx, il y a également deux sacs de premiers soins (et dans chaque un défibrillateur).
Cette première tentative a vu quelques « cafouillages » et hésitations dès le départ, mais les choses se sont un peu clarifiées au fur et à mesure de l’avancement de la marche.
Finalement, le groupe de tête est arrivé avec 5 ou 10 minutes d’avance et attendu l’arrivée des derniers avant de se donner rendez-vous à la prochaine sortie.
Nous retiendrons simplement que cette façon d’organiser la rando ne permet pas d’improvisation et que les parcours doivent être strictement définis, ce qui nécessite une préparation très rigoureuse.
Concernant la marche proprement dite, on commence par un demi parcours de santé pour descendre ensuite sur le chemin qui nous mène au Mas de la Cavalerie, que l’on contourne pour rejoindre les bords de l’Avène. On la suit un certain temps avant de la traverser sur un pont submersible.
On suit à nouveau la rivière, sur l’autre rive et dans l’autre sens (vers l’amont) pour aller chercher un sentier qui nous permet de gravir la colline de Carbonnoux, puis de prendre la direction de « La Baronne ».
On redescend ensuite pour retourner vers St Privat, on retraverse l’Avène sur le Pont Napoléon et enfin retour vers le centre sportif pour retrouver le parking, toujours dans le brouillard, même s’il était moins dense qu’au départ : ça se réchauffe petit à petit et il va bientôt disparaître.
Ce mardi 25 octobre, 20 marcheurs partaient de Brouzet les Alès en direction du mont Bouquet, mais pas jusqu’au sommet qui est à plus de 600 mètres.
Nous, nous monterons jusqu’à 350 m, pour avoir une vue plongeante sur l’Alauzène, petite rivière qui serpente au pied des falaises, terrain de prédilection des fans d’escalade. Large valée qui permet le passage de le route entre Alès et Bagnols sur Cèze.
Bordant le chemin, nous trouverons aussi d’assez nombreux arbousiers bien garnis avec des fruits parfois assez mûrs pour être dégustés.
Puis on redescend vers la plaine, sur des chemins bordés de nombreux résineux.
On rejoint ensuite Brouzet et on passe à côté de la fontaine romaine, laquelle a été bien restaurée depuis la fois ou nous l’avions découverte lors d’une marche en janvier 2020, juste avant le coup d’arrêt lié au covid.
Nous étions de retour vers 11H30.
Mardi 22 novembre, 17 marcheurs à Anduze, 13H30, pour partir » à l’assault » des Capélans.
On part du Chemin de l’Olivier où un élargissement de la rue permet de stationner nos véhicules sans gêner les riverains.
Après un petit parcours sur le goudron, on attaque un sentier qui monte bien, avec pas mal de cailloux, avant de reprendre une petite route goudronnée, puis poursuivre sur un autre chemin, un peu plus large, toujours en direction des Capélans.
Arrivés au pieds des Capélans, nous prenons à gauche le sentier pour y monter. Heureusement, partis de la côte 150m nous sommes déjà à 330m d’altitude, il ne reste qu’une cinquantaine de mètres a gravir, sur 500m, soit à 10% de pente moyenne, ce que nous ferons en s’arrêtant de temps en temps pour admirer la vue sur la « Porte des Cévennes » et les monts environnants.
La marche se poursuivra en descente et de très légères montées sans difficultés. Nous étions de retour un peu après 16H, satisfaits d’avoir pu monter sur ce sommet qui paraissait plus difficile vu de loin, au départ.
Mardi 29 novembre, nous étions 22 au départ, au Mas Soubeyran, hameau de Mialet où se trouve le « Musée du Désert ».
Comme programmé, début de la marche à 2h moins le quart : on traverse le hameau et on monte en direction de la grotte de Trabuc. On quitte ensuite la route pour rester sur les GR 61/67 et descendre au bord du Gardon de Mialet.
Là, nous suivons un agréable chemin qui longe la rivière jusqu’à Mialet. On monte ensuite dans le village, on passe devant le temple, puis devant l’église pour ensuite redescendre et traverser le Gardon sur le Pont des Camisards, en fait construit et achevé près de 10 ans après la fin de la guerre des Camisards (1704).
Sur l’autre rive (rive droite), on commence par marcher aux pieds d’impressionnantes falaises bien verticales. Un peu plus loin, on fait un aller-retour jusqu’à la rivière pour aller voir le « Moulin de La Bonté » (antérieur à 1682).
On passe ensuite dans un autre hameau de Mialet : Paussan, avec de vieilles bâtisses typiquement cévenoles.
On repasse ensuite rive gauche pour retourner jusqu’au Mas Soubeyrant, toujours sur un petit chemin qui longe la rivière. Pour finir, on traverse prudemment la route, petite grimpette pour rejoindre le parking. A peine 2H20 de marche, mais, il est vrai, bien moins rude que la semaine dernière.
Ensuite, il avait été proposé la visite du « Musée du Désert » qui ferme demain soir, 30 novembre (fin de saison). La moitié du groupe y a participé.
Nous étions donc 11 pour cette intéressante visite. Notre guide, Maëlys Roure, qui connaissait particulièrement bien son sujet, nous a fait revivre toute cette époque, depuis le début du protestantisme (1517) avec Martin Luther jusqu’à la Révolution Française qui, en instituant les « Droits de l’Homme » à rétabli définitivement, entre autres, la liberté de culte.
Le protestantisme trouve sa source suite aux « indulgences » accordées par l’Eglise Catholique pour le « rachat des pêchés » contre « espèces sonnantes et trébuchantes ». Cette pratique est déjà dénoncée par Jan Hus (prêtre Tchèque) dès le 13ème siècle. Ce dernier meurt sur le bûcher, condamné pour hérésie, en 1415 : il prêchait la réforme de l’Eglise et le retour à la pauvreté évangélique. Il a fortement influencé Martin Luther, un siècle plus tard.
Le musée du désert, créé en 1911, a vu plusieurs agrandissements et extension de salles, ainsi que de nombreux dons qui ont enrichis toutes les collections qu’il contient.
A travers l’histoire du protestantisme, c’est surtout la guerre des Camisards, épisode typiquement cévenol (1702-1704) qui est mis en évidence dans ce lieu de mémoire.
Fin de la visite juste pour 18H00, heure de fermeture. Tous nos remerciements à Maëlys pour cette agréable et instructive visite.
Mardi 6 décembre, par une belle après-midi ensoleillée, nous étions 20 marcheurs au départ parking du cimetière à Saint Christol lez Alès, et à 13h20 nous partons par la route de Fontvieille, longeant le cimetière, jusqu’au carrefour de la Croix où nous traversons la Vieille Route d’Anduze, puis empruntons le chemin de la passerelle jusqu’au hameau de Boujac.
Nous quittons ensuite le chemin de Boujac pour prendre un petit sentier en sous-bois qui nous amène à la route de Valz, jusqu’au hameau de Valz très bien restauré que nous visitons rapidement.
Nous revenons ensuite sur nos pas, sur une distance de quelques centaines de mètres, et nous engageons ensuite dans un sentier un peu caillouteux qui nous fera passer devant le mas du Vignal après avoir franchi l’Alzon et aperçu au passage le château d’Arène.
Après le mas du Vignal, un bon chemin nous conduit vers le serre de l’Orian où nous prenons le chemin du bas brésis en direction du Mas d’Ayrolles ; en cours de route, nouvel aperçu du château d’Arène.
Avant d’arriver à la Vieille route d’Anduze, nous prenons un sentier à droite qui nous conduit jusqu’au pont d’Arène pour franchir une nouvelle fois l’Alzon. Nous prenons ensuite le chemin du Respéchas pour rejoindre notre point de départ.
Les 20 marcheurs se retrouvent à l’arrivée, après avoir parcouru 9 km en un peu moins de 3 heures.
Mardi 3 janvier, première marche en ce début d’année, nous avons pu enfin réaliser cette marche prévue de longue date mais annulée à deux reprises.
Départ du grand parking de la « Maison de l’eau » (centre de développement culturel), à côté de la Mairie et à proximité des thermes.
Nous étions 19, soleil présent, pour partir en direction de l’établissement thermal, on traverse l’Alauzène et on passe derrière l’établissement thermal où se réalise actuellement la construction de bâtiments (soit disant pour l’hébergement des curistes).
On monte ensuite aux « Vieilles Fumades » après être passés devant la « Maison du Kronprinz ».
Les Fumades – Historique :
Aux Fumades-les-Bains, il y avait un spa populaire au 19e siècle, attirant des visiteurs de l’Angleterre et de l’Allemagne entre autres. Mais bien avant les anglais, il y avait eu aussi les Gaulois et les Romains qui se servaient des eaux (19°C à l’émergence), chargées d’hydrogène sulfuré, pour soigner les maladies de la peaux. Pendant un temps au 19e siècle, une société anglaise possédait les bains et envoyait les clients par train complet. Une diligence attendait ces clients à la descente du train à St-Julien-de-Cassagnas pour les transporter aux Fumades 4 kilomètres plus loin. La première guerre mondiale et des évolutions économiques et sociales ont eu leur effet néfaste. Aujourd’hui, quoique encore un centre de cures thermales, Les Fumades n’est plus aussi populaire. On découvre, à proximité du spa moderne, la curieuse maison du Kronprinz. Cette villa, avec une allure de la côte d’Azur, a été construite, apparemment, pour le Prince Régent de l’Allemagne vers 1912. On espérait que le Kronprinz viendrait “prendre les eaux” aux Fumades. A cause de la guerre de 1914, le Kronprinz n’est jamais venu. Savait-t-il seulement qu’une villa l’attendait ?
Après les Vieilles Fumades on part en direction d’Auzon, le plus important hameau de la commune que l’on atteint après avoir pu traverser l’Auzonnet à pieds secs sur la passerelle bétonnée.
C’est cette passerelle submergée qui avait conduit à l’annulation de la marche du 20 décembre.
On prend ensuite la direction de La Bégude (autre hameau de la commune), puis on quitte cette route pour monter sur la colinne « Le Puech ».
Avant de partir à l’assaut du Puech, nous allons voir la station d’épuration qui, une fois le traitement effectué, envoi les eaux successivement dans 4 bassins à l’air libre, se déversant par gravité, avant d’envoyer les eaux filtrées dans l’Auzon.
Arrivés au sommet du Puech après une ascension un peu musclée mais pas très longue (environ 50 mètres de dénivelé positif pour 300 mètres de distance !!) on a pu contempler la vue d’en haut.
Puis retour vers Les Fumades en longeant l’Alauzène (rive gauche), on retraverse le pont et on rejoint le parking, sous un ciel se faisant plus menaçant, mais qui est resté sec.
Mardi 10 janvier, 24 marcheurs étaient partants du « parking randonneurs », derrière la Mairie.
Traversée du village, très bien restauré, belles façades et habitat ancien mis en valeur. On part ensuite sur le chemin de la « Grande Muraille », ou « Muraille de Cadounqué » que l’on découvre sur la gauche de la petite route.
On part ensuite en direction de Vézénobres, on est alors sur cette commune avant de cheminer à la limite entre Vézénobres et Deaux, puis sur la commune de Deaux avant de passer sur St Etienne de l’Olm.
Entre temps, nous auront marché entre sentiers et pistes un peu plus larges, fait une courte pause pour souffler et récupérer d’un sentier plein de cailloux. Puis on traverse la Droude (qui va se jeter dans le Gardon entre Brignon et Moissac) pour passer sur St Etienne de l’Olm, petit village qui a déjà fait l’objet d’autres marches par le passé.
On sort du village, on retraverse la Droude avant de remonter vers Martignargues par un sentier un peu « pentu » et lui aussi caillouteux, et de revenir au village pour achever notre marche après près de 3 heures d’une rando agréable au dire de tous.
Mardi 17 janvier, 21 marcheurs participaient à cette ascension (partielle) du mont Bouquet, au départ de Seynes, pour aller découvrir la grotte des « 3 Ours ».
Ciel bien dégagé, pas de température excessive pour ralentir la montée sur un agréable chemin qui offre, au fur et à mesure de notre progression, plusieurs belles vues sur la vallée de l’Alauzène, les sites d’escalade et le village de Seynes.
Puis on prend un sentier entre les chênes verts, les arbousiers et autres divers arbustes …
Au sol pas mal des cailloux calcaires, résultat de la fracturation de la roche par action chimique et mécanique.
Nous arrivons à la dérivation qui conduit à la grotte en traversant un important pierrier et quelques rochers à descendre prudemment.
Nous y rencontrerons un groupe de 3 personnes : une chiroptérologue (personne qui étudie les chauves-souries) accompagnée de deux spéléologues, venus inspecter la colonie qui peuple la grotte.
De retour sur le sentier, nous continuerons à monter, sans toutefois atteindre le sommet (le « guidon » du Bouquet) situé pas très loin (900 mètres), mais 60 ou 70 mètres plus haut.
On prend ensuite un sentier qui descend bien au milieu des arbres avant de retrouver une large piste qui nous ramène à Seynes.
Traversée du village et retour aux voitures. Marche pas très longue (6,3 Km) mais un assez bon dénivelé (plus de 250 mètres).
Une marche agréable avec un temps favorable.
Mardi 24 janvier, nous étions 24 au départ de notre marche hebdomadaire.
Encore une journée de beau temps, certes une température un peu fraîche, mais très peu de vent et le soleil qui réchauffe.
Petites routes ou pistes bien aménagées, il y avait de quoi satisfaire nos marcheurs. Il n’y eu que la montée vers l’ancien Fort de Rohan qui présentait un peu plus de pente et de cailloux; mais le détour valait bien le coup d’œil sur la ville d’Anduze, le gardon et la « Porte des Cévennes ».
Retour sans difficultés, nous étions rendus à peine passé 16h30 et 10Km au total.
Mardi 31 janvier, nous étions encore 24 au départ de la marche. Départ du parking jouxtant le cimetière de St Ambroix.
Au début sur une petite route, pas très pentue, mais, rapidement, la pente s’accentue puis on passe dans un sentier qui s’agrémente de nombreuses pierres, histoire de « corser » un peu notre ascension.Heureusement les vues, en prenant de la hauteur, nous récompensent de notre effort.
Après s’être élevés d’une centaine de mètres on croit être arrivés au bout de nos efforts en passant sur un replat toujours aussi caillouteux, mais non, ça continue à monter … à 3 reprises le même scénario avant d’atteindre enfin le sentier de la descente, sentier qui sert aussi à l’évacuation des eaux lors des pluies, ce qui vous laisse deviner les difficultés rencontrées à certains endroits bien « ravinés ».
On débouche enfin sur une bonne piste qui nous descend jusqu’à St Brès. On traverse (prudemment) la route d’Aubenas et c’est reparti pour une bonne côte, pas très longue celle-ci, sol goudronné, mais pente très accentuée !!
On montera ensuite jusqu’au hameau de Dieusse, puis la traversée d’un bois avant de redescendre sur St Amboix et on rejoindra le parking en longeant la Cèze. |
Mardi 7 février, le groupe de marcheurs atteignait le nombre de 26. Départ du parking en bas du village.
On monte dans le village situé à flanc de colline, on passe devant le château et l’on atteint rapidement la crête que l’on suit, direction Massanes, avant de redescendre vers ce village.
Après l’avoir traversé, on s’engage vraiment dans la plaine du Gardon et l’on prend la direction des Tavernes (Ribaute – Les Tavernes).
Nous n’irons pas jusqu’aux Tavernes et resterons rive droite du Gardon, longeant de nombreux vergers d’arbres fruitiers et des plantations de kiwi.
On remonte ensuite dans la colline pour repasser au sommet du village de Cassagnoles. On fera ensuite une petite boucle dans les bois, à l’est du village avant de revenir à notre point de départ.
Une marche agréable, pas trop dure avec un temps idéal.
Mardi 14 février nous étions 23 au départ, sur le col d’Uglas.
La marche commence par une agréable descente dans un assez bon chemin, en direction du hameau des « Aigladines » (commune de Mialet; à noter que la commune de Mialet vas jusqu’au col d’Uglas).
En arrivant au hameau on emprunte la petite route qui descend du col, sur environ 700 mètres, avant de traverser le groupe de jolies maisons et de continuer à descendre jusqu’au point le plus bas de notre marche, 372 m, puis remonter sur la route, traverser le ruisseau des Rules sur le pont routier et reprendre le chemin qui remonte gaillardement.
On est de nouveau sur le GR67 et là, les choses sérieuses commencent car on va grimper assez longtemps, parfois un peu rude, parfois un peu moins, parfois sur de bons chemins et parfois sur des sentiers avec pas mal de pierres, et même sur des pentes rocheuses (schistes cévenols) qui nous demandent parfois de bien lever la jambe pour monter.
C’est là qu’un manque d’attention nous a fait louper une marque et perdre le fil du GR67. Petite dispersion du groupe et pendant que le guide recherchait à l’aide de son GPS et finissait par retrouver le chemin bien praticable : au total 200 mètres de plus à zigzaguer mais presque 1/2 heure avant que tout le monde reprenne la bonne voie !! Promis, je vais rechercher un paramètrage du GPS pour qu’il « bippe » lorsqu’on s’écarte trop du chemin prévu (enregistré et visible sur l’écran) : on ne peu pas scruter en permanence l’écran, il y a tant de belles choses à regarder, et regarder aussi où l’on met les pieds !! et l’orsque l’on s’aperçoit de la dérive on a toujours tendance à essayer de rattraper le bon chemin alors qu’il serait plus sage et plus facile, bien souvent, de faire demi-tour jusqu’au point de divergence. |
Malgrès cet épisode nous avons pu poursuivre la rando. Arrivés à la petite route, après avoir dépassé le sommet de la marche (628 m), on laisse tomber le GR (chemins balisés « rouge-blanc » , chemins dits de « Grande Randonnées ») pour suivre le GRP (« Grande Randonnée de Pays », balisés « rouge-jaune ») du « Tour du Galeizon ».
On rejoindra le col d’Uglas (altitude 534 m) sur cette petite route, parfois goudronnée, parfois pas, parfois avec des plaques de neige tassée, on est versant nord, sans soleil, et attention ça glisse ! On marchera ainsi sur près de 2 km, pratiquement à plat ou en légère descente, avant de retrouver nos véhicules.
Une marche agréable bien qu’assez sportive, agrémentée d’un épisode « parcours découverte » pour retrouver le GR67 et d’un passage sur les chemins enneigés, mais avec un temps idéal.
Mardi 21 février nous étions 25 au départ, parking de la cave des « Coteaux Cévenols », cave coopérative de Durfort.
La marche commence par un parcours au bord de la RD149, petite route, bien au bord en « file indienne » avant de partir sur des chemins plus calmes.
On monte ensuite jusqu’à Villesèque, commune dénommée « St Jean de Crieulon« . Après avoir traversé le village, on redescend à travers vignes dans la vallée du « Vergalous », ruisseau que l’on franchit sur un pont routier, puis on remonte vers la « Fauguière », hameau/ferme de la commune de St Nazaire des Gardies.
Nous étions passés ici en novembre 2021, lors d’une marche au départ de Logrian (certains s’en sont souvenus).
Ensuite on prend plein nord, direction le « Puech Long », un autre important ensemble fermier, perché sur un « Puech » (point haut). Nous ne monterons pas jusqu’au « Puech Long », juste jusqu’à l’ancien puits en bordure du ruisseau de « Bouffaro », puits avec une petite construction surmontée d’un toit aux tuiles vernissées.
On repart ensuite plein est, direction « Le Masjon », toujours sur la commune de St Nazaire des Gardies. On traversera ensuite, à deux reprises, des petits ruisseaux. Ce réseau d’innombrables ruisseaux draine l’ensemble du relief pour aller rejoindre le « Crieulon » qui aboutit au barrage de « La Rouvière » où, la aussi, nous avions fait une marche en mars 2022, au départ de Florian (commune de « Logrian-Florian »).
Enfin, on ira vers le château de Vibrac, bien restauré,tout à côté de notre point de départ.
Nous étions garé sur le parking de la cave des « Coteaux Cévenols » : on en a profité pour visiter avant la fermeture, il n’était pas encore 17 heures.
Mardi 28 février nous étions 19 au départ, à Meyrannes.
La marche nous conduira jusqu’à « Dieusse » (Commune de St Brès) où l’on ferra une petite boucle le long des « murailles de Dieusse« , chemins réalisés par les habitants sous contrainte de Louis XIV, au temps des camisards.
Ensuite on redescend pour s’approcher de la route ST Ambroix-Aubenas, s’en y aller totalement, et monter ensuite sur le « Montredon », comme si l’on avait voulu partir en direction de Courry. Ce fût la partie la plus pentue du parcours, mais tout le monde y arriva.
On redescendra enfin pour revenir à Meyrannes avec une vue sur le château de Montalet sur la colline d’en face (Commune de Molières sur Cèze).
Fin de la marche un peu avant 17 heures.
Mardi 7 mars nous étions 23 au départ, à Valence (pas dans la Drome, Commune de « Castelnau Valence » !!).
Temps très maussade au départ, puis très humide par la suite avec une petite pluie fine, mais qui n’est pas prête à regonfler les nappes phréatiques.
On chemine à travers vignes, en période de taille, pour déboucher à la stèle érigée à la mémoire de Pierre Laporte, dit « Rolland », tué en 1704 au château de Castelnau que nous allons atteindre dans peu de temps.
Après une bonne côte on arrive au château, particulièrement imposant et bien entretenu : il est habité et il ne se visite pas.
On continue en revenant vers Valence, que l’on contournera par l’est puis le nord avant de revenir au parking.
On arrivera relativement assez mouillés, la pluie était presque insignifiante, mais au bout de deux heures, ça mouille un peu quand même : petite pensée pour les gens du nord qui doivent plus souvent que nous marcher dans ces conditions !!.
Fin de la marche, tout juste 17 heures, les cloches de l’église en ont témoigné.
Mardi 14 mars nous étions 25 au départ, à St Théodorit.
Temps propice pour la rando : soleil et quelques nuages, léger vent.
Petit échauffement à plat en sortant du village et l’on attaque la montée sur la colline, sous les pins, puis on prend la direction de Cannes et Clairan, mais nous n’irons pas jusqu’à Cannes.
On traverse des élevages de taureaux, à côté du mas de « Castignargues », puis on se dirige vers Clairan où nous allons faire une pose-dégustation à la miellerie.
Nous y resterons presque une 1/2 heure avant de repartir vers St Théodorit. On remontera, après avoir passé Gaujac, sur la colline, celle là même que nous avions gravi au départ, mais par un autre versant.
Arrivés au croisement des DFCI, on redescend sur St Théodorit où l’on arrive un peu avant 17h30.
Mardi 28 mars nous étions 23 au départ, à Rochegude.
Plein soleil et le vent du matin s’était bien calmé. On commence dans la plaine de la Cèze, sur un chemin au milieu des champs bien labourés. Puis on s’approche de la rivière, certes avec de l’eau, mais le niveau n’est pas très haut !
On termine notre parcours à plat, on traverse la route et on se dirige vers Aubarine, un hameau de la commune de Rochegude, à proximité de l’imposant château de Theyrargues (sur la commune de Rivières, lui) et ça commence à monter, parfois raisonnablement et parfois un peu plus « hard ».
On gravit ainsi, petit à petit, le « Puech » (montagne en occitan) : on montera ainsi 200 m de dénivelé pour atteindre le chemin qui descendra, plus tard, jusqu’à la « Grotte des Camisards ».
Mais avant on ira 650 m plus loin pour découvrir le « Dolmen du Tonnerre » : il ne restait qu’une trentaine de mètres à monter, une broutille après ce que nous venions de faire.
Après ce magnifique dolmen, nous retournons sur nos pas pour aller prendre le chemin qui va nous conduire jusqu’à la « Grotte des Camisards ».
Ensuite, en revenant vers Rochegude, on a parcouru le « sentier d’interprétation » : un petite boucle de 600 m avec de très nombreux panneaux expliquant la vie dans ces terrasses et construction en pierres sèches.
On rejoindra ensuite le village, baigné de soleil, bien exposé sur son promontoire rocheux avec des maison en pierre d’assez grande hauteur : impressionnant et beau.
Fin de la marche un peu après 17h30, soit 3h50 de marche, mais si l’on a flâné un peu, c’est qu’il y avait beaucoup à voir. Et toujours la satisfaction générale des participants.
Mardi 4 avril, parking du stade à Celas (commune de Mons), nous étions 22 au départ.
Beau temps cet après-midi. On va tourner en direction du Mas d’Olympie pour aller prendre le tunnel de l’ancienne voie-ferrée « Le Martinet – Beaucaire ».
Nous emprunterons cette voie ferrée entre Celas et Maruéjols les Bois , sur près de 3 Km. Cette ligne croise à Celas l’ancienne voie ferrée « Alais-Port l’Ardoise » (L’Ardoise, sur le Rhône).
Nous marcherons sur cette autre ancienne voie ferrée lors d’une sortie, départ de La Jasse de Bernard, la semaine prochaine.
Après le franchissement du tunnel on chemine sur l’ancienne voie ferrée utilisée comme chemin de randonnée balisé. Sur la première partie, le vent, ces derniers jours, avait bien asséché les flaques d’eau localisées lors d’une reconnaissance, mais sur la deuxième portion qui longe la route conduisant à Maruéjols les bois et à St Just, nous avons dû contourner ces obstacles car nous n’avions pas pris de bottes !!
Arrivés au niveau de Maruéjols, on monte dans le hameau afin de rejoindre « La Draille » par un petit sentier. Arrivés sur le chemin balisé, on prend plein « Est » et on finit l’ascension. On poursuit sur le plateau en restant sur la draille jusqu’au retour à Celas.
On traverse le village, puis on redescend au parking du stade. Mis à part les chaussures un peu « crottées », tout va bien. Rendez-vous la semaine prochaine à La Jasse de Bernard, pour essayer l’autre ancienne voie ferrée « Alais-L’Ardoise ».
Mardi 11 avril nous étions 21 au départ, à La Jasse de Bernard, route d’Uzes à la sortie d’Alès, commune de St Hilaire de Brethmas.
Encore une après-midi ensoleillée pour une marche agréable. On part plein Nord, direcrion « La Bedosse », pour aller rejoindre l’ancienne voie ferrée « Alais-Port l’Ardoise » (L’Ardoise, sur le Rhône).
On suivra cette ancienne voie devenue chemin de randonnée (balisé) jusqu’aux environs de l’ancienne gare de Méjannes-Mons. Nous passons sur le pont qui enjambait la voie et qui conduisait à la gare, mais plus de tranchée, elle a été comblée et seuls les parapets de l’ancien pont demeurent visibles en bordure de la route.
On prend ensuite plein Nord, puis Nord-Nord Est, pour aller passer à Respessac, hameau à la frontière entre Mons et St Privat des Vieux. Dans le hameau, nous emprunterons un chemin agricole pour passer à côté d’un petit étang, probablement artificiel, avant de retomber sur l’ancienne voie ferrée que nous prendrons dans l’autre sens, cap Sud-Sud Ouest pour aller jusqu’à l’ancienne gare, privatisée et restaurée.
On repasse sur l’ancien pont qui n’enjambe plus rien, on quitte l’ancienne voie ferrée et on retourne à La Jasse en passant sur un autre chemin balisé (Gourderate, Le Devois, Le Deves).
De retour au point de départ, on profite des tables présentes dans le parc municipal attenant au parking, pour partager une collation amenée par les participants et conclure ainsi agréablement cette sortie.
Mardi 18 avril, Cannes et Clairan, parking du foyer municipal, sous le soleil, nous étions 20 au départ de cette marche.
On commence par traverser le vieux village (Cannes), assez bien restauré, pour aller prendre la « Grand Rue de Cantarel », suivre ensuite le chemin du « Mas de Coutelle », avant de tourner à droite et suivre le chemin de Cannes à Anduze : montée douce et progressive jusqu’au Col de Lancyre1 (au point 1 : en fait, 3 points très proches sont matérialisés pour ce col un peu « aplati » : Lancyre1, Lancyre2 et Lancyre3).
Nous sommes au point de croisement des boucles de cette marche. On prend alors plein Nord pour aller jusqu’au Mas de Castignargues et rejoindre le GR63.
On tourne à gauche et on emprunte ce GR jusqu’à Bragassargues. En fait on quittera le GR qui part sur la droite en direction de Quissac, juste avant Bragassargues et on reste sur le chemin qui conduit au village.
On passe devant l’ancien puits « jamais à sec », puis, dès l’entrée du village, on prend à gauche la montée dite de « La Bessou » pour gravir la colline qui domine Bragassargues. Enfin, retour en direction de Cannes.
Avant d’arriver au col de Lancyre, sur une suggestion d’une marcheuse très observatrice, on oblique à droite sur un sentier permettant un petit raccourci par rapport au tracé initialement prévu sur la piste, et on se retrouve au col de Lancyre, au point 3 du col, distant d’une centaine de mètres du point 1, ou nous étions passés à l’aller.
C’est là que le groupe se scinde en deux : 10 marcheurs partent par le chemin pris à l’aller pour une descente en douceur sur la petite route goudronnée jusqu’au village de Cannes, et 10 autres prennent le chemin un peu plus long et qui va contourner Cannes par le haut, sur les collines : environ 900 m de plus et 60 m de dénivelé, mais avec ce beau temps, le panorama sur le village, la plaine, Montmirat et Crespian au loin, valait bien ce surplus.
L’autre groupe, arrivé plus tôt, en a profité pour visiter le village et tout le monde s’est retrouvé pour le retour, un peu avant 17H.
Mardi 25 avril, la marche était programmée sur la journée, avec pique nique en chemin, au plus haut du parcours. Nous étions 11 au départ à Peyremale.
Encore un temps agréable pour cette marche. Nous n’étions pas très nombreux, il faut dire que la marche proposée était annoncée avec près de 400 m de dénivelé.
Départ à 10H1/4 et on part sur la route qui mène à Sénéchas et en Ardèche (Malbosc), on passe sur le pont qui enjambe le Luech, lequel se jette dans la Cèze 150 mètres plus loin.
Après avoir traversé le hameau du Mas Herm, on oblique sur la petite route à droite, vers le Chambonet, puis on commence l’ascension tout en suivant le méandre de la Cèze que l’on ne perd pas de vue, en contrebas.
On débouche enfin sur une large piste qui monte bien plus raisonnablement. On prendra ensuite le GRP « Haute Vallée de Cèze », en direction de Bordezac.
Arrivés à la première ferme, on tourne à gauche pour monter jusqu’au Dolmen de Chams qui date entre 3800 et 4200 ans avant JC, d’après les indications figurant sur le panneau d’information.
On verra dans la forêt de pins, à de nombreuses reprises, des troncs curieusement tordus, présentant une espèse de « S » dans leur ascension vers la lumière.
On arrive enfin au dolmen et on se pose sur les rochers pour faire la pause « pique-nique ».
Dans la descente, on rejoindra la large piste et on ira tourner jusqu’à un point de vue sur le barrage de Sénéchas, à la limite entre le Gard et l’Ardèche. Ce barrage édifié juste à l’aval du confluent de l’Homol et de la Cèze a été construit entre 1974 et 1977, pour réguler les crues de la Cèze.
Au début de la marche, en passant sur le pont de la Cèze, pour passer à Chambonet, un panneau indiquai le niveau de la crue de 1958, environ 1m50 au dessus du tablier du pont !!
On redescendra jusqu’au bord de la Cèze que l’on franchira sur une poutre béton, avant de remonter vers le hameau d’Elzière, où la présence de cultivateurs est attestée dès le Moyen Age. De belles constructions en schistes, caractéristiques des lieux.
On remonte un peu avant de redescendre sur le hameau du Mas Herm, traversé à l’aller et revenir au Parking. Il est 3h-1/4, c’est la pose café avant de repartir d’un bon pied vers l’Eglise de Peyremale, où nous avions rendez-vous pour la visite vers 15h30.
Après la visite de l’édifice magnifiquement entretenu, nous redescendons au village pour rejoindre le parking et conclure une journée bien agréable, magré un dénivelé conséquent.
Mardi 2 mai nous étions 17 au départ, à 9h-20, aux Tavernes (Ribaute-Les Tavernes).
Effectivement, compte tenu de l’avancement dans la saison et de l’évolution des conditions climatiques liées à cet avancement, les marches ont dorénavant lieu le matin.
Départ en direction des Tavernes, puis, cap à l’est pour aller jusqu’à l’ancien « four à chaux ».
Nous monterons examiner les 4 fours encore entiers. Par contre les bâtiments adjacents sont vraiement en ruine : ne pas s’approcher ! On continuera l’ascension, certe un peu « hard », mais le groupe a pratiqué l’entraide et tout c’est bien passé. Le reste du parcours était sans difficulté.
On longe le gardon d’Anduze jusqu’au confluent mais nous ne parvenons pas au bout à cause d’un barrage de végétation. Demi-tour et on va passer sous l’ancien pont de chemin de fer qui enjambe le gardon d’Alès (ancienne voie Les Tavernes-pont sur le gardon d’Anduze-Cardet-Lézan-Tornac-Anduze …).
Le retour au parking dans la plaine, bien à plat et avec le beau temps.
Mardi 9 mai nous étions 19 au départ, un peu avant 8H30, parking à côté du rond-point, à La Blaquière (Commune de Cendras).
La première partie de cette marche est une ascension régulière et modérée (pente de l’ordre de 5%) sur près de 4 Km avant d’arriver à la « croix de Sauvage ».
On bifurque alors sur les GR7/GR44, alors que nous étions sur le GRP « Tour de la vallée du Galeizon », pour nous diriger vers Alès.
En chemin, jouxtant le sentier, on découvre de nombreuses « diaclases » : fissures sans déplacements (cas des « failles »); en fait, sortes de « craquelures » de la couche de surface. Toutes ces explications par notre marcheur géologue qui, à de très nombreuses reprises lors de nos marches, est amené à nous éclairer sur tous ces phénomènes que l’on observe lors de nos sorties.
On passera ensuite à « Trepeloup », puis aux « Terres rouges » (oxyde de fer) avant d’arriver au Crassier. Petit incident de parcours : un de nos marcheurs légèrement blessé (égratigné) en franchissant des broussailles insuffisamment dégagées, mais rien de grave, notre infirmière est la pour intervenir et nous pouvons rapidement repartir.
Après avoir franchi quelques profondes cuvettes en forme de « montagne russe » et croisé un groupe de jeunes faisant une « course d’orientation » (c’est bien, on prépare la relève !!), on attaque la partie difficile de la marche : une montée un peu rude (40 m de dénivelé sur 170 m, soit près de 24%). On prend son temps pour gravir la pente, on reprend son souffle et on a droit à une petite pose, une fois arrivés en haut pour laisser le « palpitant » reprendre son rythme de croisière.
A partir de là c’est la descente jusqu’au retour au point de départ. Tout c’est bien passé.
Mardi 16 mai nous étions 22 à St Hilaire de Brethmas, parking du Temple.
Un temps assez agréable pour cette marche matinale que l’on démarre tout juste après 8H1/2. Direction Vézénobres à travers les vignes et les champs, largement ornés de coquelicots, ce qui donne une jolie garniture au paysage.
Le coquelicot aurai pu être le thème de cette marche, tant nous en avons croisé un peu partout.
En arrivant aux portes de Vézénobres, le temps étant particulièrement clément, nous décidons un petit surplus à la marche prévue et on pousse jusqu’à la table d’orientation qui surplombe le village et offre un bon panorama sur la plaine du gardon, jusqu’à l’Aigoual, ou en direction du Mont Ventoux, à l’opposé.
On revient un peu sur nos pas et on part en direction de l’aérodrome de Deaux, dont nous longerons la piste en suivant un sentier bien ombragé et à l’abri du vent. Aucun aéronef ce jour là, ni sur la piste, ni dans les airs, juste un hélico, peut-être en surveillance des incendies ?
Après l’aérodrome, on retourne dans la plaine, en direction de Méjannes les Alès, et l’on va jusqu’au Mas Novis, avant de revenir sur St Hilaire, vent arrière, retourner à notre point de départ. Il est 11H35, à peine 1/4H de plus que l’horaire prévu malgrès la petite rallonge vers la table d’orientation de Vézénobres.
Mardi 23 mai nous étions 16 au départ à 9H45, à Arpaillargues, pour une marche avec pique-nique.
Beau temps, pas de vent, conditions réunies pour une marche agréable. On va jusqu’au hameau d’Aureillac, que l’on trouve parfois écrit « Aureilhac » , orthographe qui semble remonter à la fin du XVIIème siécle si l’on se réfère à l’héraldique (science des blasons), mais ce qui est plus étonnant, c’est l’utilisation de cette orthographe sur les panneaux routiers ainsi que sur le site internet de la Mairie (??).
Après un parcours au milieu des vignes, puis dans des zones boisées, on passe devant le gite de « La Garonne », mais nous ne sommes pas en Gironde, toujours dans le Gard. On ira ensuite vers une capitelle décapitée, avant de poursuivre jusqu’à la capitelle aménagée et où sont installés tables et bancs en pierre : parfait pour notre pique-nique.
Après la collation, on repart, on passe devant la « grande capitelle », effectivement plus haute que celles que l’on rencontre d’habitude. On franchira ensuite l’ancienne voie ferrée « Uzès-Nozières » sur un pont surplombant l’ancienne voie, voie qui va passer un peu plus loin sur le viaduc qui enjambe la route « Uzès-Arpaillargues ».
Malheureusement une partie de cette voie a été acquise pour une construction et ne pourra donc jamais évoluer en « voie verte ».
La voie ferrée « Beaucaire-Le Martinet » qui arrivait à Uzès provenait de Remoulins. A Uzès, une voie filait vers Euzet puis Celas, Les Mages et Le Martinet. Une autre allait rejoindre la voie « Nîmes-Alès ».
A propos de cette dernière, elle passait à Arpaillargues, puis Bourdic, St Chaptes, Moussac, elle franchissait le gardon sur le pont qui a été réutilisé pour la route. Ce pont, à ossature métallique à l’origine, présentait un rétrécissement gênant pour une route. Le tablier conservé a été élargit par une infrastructure béton dans les années 90.
La ligne rejoignait ainsi la ligne Nîmes-Alès au niveau de Nozière. A l’époque de la voie ferrée, les piétons et véhicules empruntaient l’autre pont en face de Moussac, un peu plus de 100 mètres en amont. Ce pont, maintenant fermé à la circulation, est devenu « piétonnier ».
On passe ensuite devant une ancienne carrière avec ses falaises (plans de taille) bien verticales, avant de terminer notre retour à Arpaillargues : on passe devant l’ancienne gare transformée en habitation, on visite le vieux village et on finit par le château d’Arpaillargues (Hôtel-Restaurant 4 étoiles).
Retour au parking et pause café avant de rentrer chez nous.
Mardi 30 mai nous étions 28 au départ à 8H45, à Cardet, pour cette marche jusqu’à « L’arbre remarquable » sur la commune de Lézan.
Nous sommes dans la plaine du Gardon d’Anduze, où figure sur les maisons du village le niveau des crues passées. On commence à travers vignes avant d’atteindre les collines : on passe successivement au Mas Julian, St Donat et le Mas de l’Eglise, avant de monter vers le Deves où se situe le chêne vert vieux de 500 ans.
En arrivant, oh, stupeur ! le tronc a été scié à la base, à raz du sol. Une recherche, une fois rentrés à la maison, sur internet, nous laisse supposer qu’il a été foudroyé (septembre 2019 ?).
Et donc nous poursuivons notre bonhomme de chemin pour revenir sur Cardet, où nous sommes rendus un peu après 11H 1/2.
Bonne marche malgrés quelques regrets au sujet du chêne vert de 500 ans.
Cette semaine : beau temps, pas de vent, conditions réunies pour une marche agréable, même si la chaleur est un peu redoutée.
Mardi 6 juin nous étions 19 au départ à 8H55, à Lavol (Commune de Boucoiran), pour une marche qui montera jusqu’à St Bénézet, puis direction Domessargues, mais sans franchir la limite de cette commune.
On redescendra vers Boucoiran par un petit sentier bien ombragé, ce qui est loin d’être désagréable maintenant que la chaleur monte.
On arrive en bordure de la voie ferrée Alès-Nîmes, mais on suit le chemin qui passe devant le « Mas de l’Eglise » pour aller traverser en sécurité sur le passage à niveau.
On rejoint ensuite Lavol par la petite route au milieu des vignes, puis le long de la voie ferrée où l’on admirera un énorme chêne qui a probablement vu la ligne de chemin de fer se construire.
On retraverse la voie ferrée dans Lavol (passage piéton avec signalisation lorsqu’un train arrive), avant de rejoindre le point de départ. Il est 11H35.
Mardi 20 juin nous étions 17 peu après 8H1/2, devant le Préhistorama de Rousson-Pont d’Avène, pour la marche qui était programmée la semaine dernière, mais annulée le lundi soir. MétéoFrance prévoyait encore le lundi soir de la pluie … qui finalement n’est pas tombée !!.
Nous partons sur le petit chemin qui monte jusqu’au hameau de La Gardie, puis, sur la petite route on monte jusqu’à Panissière (toujours sur la commune de Rousson).
A partir de la on amorce la descente au milieu de quelques maisons, puis des ruines et l’on s’engage sur le sentier qui va descendre jusqu’à « L’Avène ».
On aboutit sur une piste un peu plus dégagée qui conduit, en direction du nord, vers St Florent sur Auzonnet ou St Jean de Valériscle. Nous, nous prenons à droite, vers le sud pour retourner au Préhistorama. On traverse un ancien site minier (vestiges de l’extraction de zing) avant d’arriver le long de L’Avène, presque à sec : pas de soucis pour traverser à deux reprises.
On rentre par une toute petite route qui traverse un groupe de maisons (La Font de Rouve) avant de rejoindre notre point de départ.
Mardi 27 juin, dernière marche de cette saison 2022-2023, nous étions 25 au départ à 9H30, au « Mas de la Barque ».
Objectif : monter jusqu’au Cassini (1681 m, soit +250 m par rapport au point de départ.
La température ici est plus adaptée pour la marche (16° au début de la marche) et un petit vent du nord qui contribue à une montée agréable. Cette côte, certes douce et assez régulière est toutefois assez longue, un peu plus de 4 Km.
Avant d’arriver au sommet on fait un léger détour au col de l’Aigle, d’où l’on a une belle vue sur les « rochers de l’Aigle ». L’on peut même voir (entrevoir), tout en bas, au bord de la piste DFCI, le refuge de l’Aigle ouvert aux randonneurs pour une étape éventuelle.
Tout au long du chemin nous trouvons des panneaux rappelant la montée au « Cassini » d’un groupe de marcheurs, en 1905, paru dans la revue « Le Club Cévenol », sous le titre « Une course en Lozère ».
On poursuit et l’on atteint enfin le sommet, parmi les énormes blocs de granit, et son point géodésique si particulier : une pyramide en fer où les géographes s’installaient pour faire des mesures et positionner avec précision les différents éléments à reporter sur les cartes.
Visionnez cette vidéo très instructive (10mn) : Le Pic Cassini et la cartographie.
A partir de là, 3 marcheurs redescendrons directement par le chemin de l’aller. Les autres feront la boucle prévue pour faire le tour du massif, tout d’abord au soleil (mais il y avait un peu de vent) puis plus ou moins sous les arbres. Sur ce chemin du retour on embrasse la vallée où coule le Tarn et ses nombreux affluents, on voit bien la piste qui passe à Bellecoste et au « Mas Camargues », puis au hameau « L’Hôpital » et part en direction du Pont de Montvert.
On poursuit sur une bonne piste, bien à plat, puis, à partir du point de jonction de la boucle on est en descente jusqu’au Mas de la Barque où l’on va clôturer la saison par un bon aligot. Il est 13H02, pile-poil l’horaire prévu.
Le groupe s’installe sur les 2 tables préparées par l’aubergiste, et là, surprise des préparateurs/organisateurs des marches : les habitués s’étaient cotisés pour offrir un remerciement, un cadeau : un vol en montgolfière, un repas gastronomique ainsi qu’une magnifique plante (dipladenia). Dans son discours, le délégué au « speech » a tenu à souligner le soin apporté à la préparation des marches, aux endroits choisis pour la découverte de notre belle région et a notamment mentionné « Merci de nous avoir appris à aimer marcher ». Quel compliment ! Merci à vous tous et aussi à ceux qui n’étaient pas là ce 27 juin. Soyez tous chaleureusement et très sincèrement remerciés.
Rendez-vous dès le mois de septembre pour continuer.