La marche et la randonnée (deux choses différentes)
La marche et la randonnée (deux choses différentes) sont excellentes pour le coeur et la santé en général. Mais outre cet aspect bénéfique, elles procurent un réel bien être tant physique que mental.
Lors d’une de nos dernières randonnées dans les forêts centenaires de la Chartreuse de Valbonne, nous avons fait par un bel après-midi d’hiver, deux rencontres insolites en plein milieu de chênes et hêtres majestueux.
Tout d’abord nous avons pu approcher et même échanger avec une espèce rare « d’homo sapiens », en l’ occurence, un baliseur d’itinéraires de randonnées. Il est vrai que, compte tenu du nombre de ces bénévoles amoureux de la nature, il est rare pour ne pas dire exceptionnel de les croiser. Sac à dos, lourde caisse à outils, sécateurs, cisaille et peinture, il arpente pour notre plus grand bonheur et sécurité les chemins que nous foulons. Il débroussaille et trace à la peinture des balises jaunes nous garantissant la bonne direction de nos pas. Un grand merci à toi, l’homme en bleu solitaire de ces contrées sous futaies.
Poursuivant notre chemin, quelques minutes plus tard, dans ce même environnement végétal, quelle ne fut pas notre surprise d’entendre de la musique ! En plein dans la forêt… un troubadour peut être? Est de l’harmonica ou de l’accordéon ? Le vent et le bruissement des feuillages nous empêchant de distinguer nous avons avancé tous nos sens en éveil. Et là, dans une minuscule clairière, assis sur un tabouret, une gimbarde au repos sur le talus, profitant des rayons du soleil hivernal, capuchon sur la tête, devant nous se tenait un artiste du piano à bretelles ! Entre lui et nous, impossible de dire qui était le plus surpris. Nos échanges ont très vite été cordiaux. C’est ainsi que quelques minutes plus tard, entrainés par les notes endiablées de ce jeune prodige, à la silhouette de Robin des Bois, nous avons entonné un » santiaaaanno » endiablé où le fameux trois mât fin comme un oiseau et filant ses dix huit noeuds a du faire fuir au diable vauvert les hordes de sangliers habitués à la paisibilités des forêts majestueuses de LA VALBONNE !
Cet après-midi là, c’est Claude qui a pu mitraillé de son appareil ces rencontres insolites. Oui, vraiment deux belles et sympathiques rencontres.
A bientôt avec nous sur les pistes et les sentiers. Jean Louis.