Dans le cadre des actions nationales de la Fédération Française de Cardiologie, l’Association de Cardiologie du Languedoc Roussillon et le club Cœur et Santé de Montpellier ont organisé une rencontre destinée au Grand Public à la Faculté de Médecine Historique de Montpellier le mardi 16 avril 2019.
La rencontre a été inaugurée par Mme le Dr Chantal Lévy-Rameau (conseillère municipale et de la Métropole, Conseillère Départementale et Vice-présidente du C.H.U.).
La séance était animée par le président de l’Association de Cardiologie LR, le Pr Patrick MESSNER-PELLENC avec plusieurs orateurs dont l’expertise dans ces domaines est reconnue nationalement dont les thèmes étaient :
– les signes d’alerte des infarctus du myocarde présentés par M. le Pr Guillaume CAYLA (CHU Nîmes) dont les délais d’appel malheureusement s’allongent ;
– et les signes précoces des Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) par M. le Dr Nicolas GAILLARD (CHU Montpellier), signes peu connus du grand public qui permettent, s’ils sont reconnus tôt, des récupérations spectaculaires grâce aux thérapeutiques modernes pour lesquelles Montpellier est un leader nationalement reconnu.
Après chaque intervention les orateurs ont répondu aux nombreuses questions de l’assistance.
Une journée très intéressante et très instructive.
La connaissance de ces signes d’appel permet la réalisation très rapidement de nouvelles techniques interventionnelles avec des résultats souvent spectaculaires.
140 000 à 150 000 AVC par an sont recensés en France, soit une personne toutes les quatre minutes. Cela représente 32 650 décès par an.
Il existe des signes précurseurs qui, s’ils sont rapidement pris en compte, peuvent éviter la survenue d’un AVC ou en réduire les conséquences.
Face à l’accident vasculaire cérébral, il faut appeler le 15 dès l’accident constaté.
Chaque année, on compte en France 120 000 infarctus, qui sont à l’origine de 40 000 décès.
Il faut appeler le 15 dès que l’oppression thoracique se prolonge au-delà de vingt minutes car les deux premières heures sont déterminantes pour mettre en œuvre les traitements qui conditionnent la vie : on réduit la mortalité de 50 % pour un traitement lors de la première heure et de 30 % la deuxième.